Tour de France, exploit épique de Romain Bardet qui remporte le maillot jaune



Source : Twitter (@LeTour)

La premier départ italien dans l’histoire du Tour de France, il n’a certainement pas déçu les nombreux fans qui se sont rassemblés sur le parcours pour saluer le Grande Boucle. La scène se nourrit d’une fuite à longue distance et de l’attaque importante lancée par Romain Bardet, qui lors de son dernier Tour souhaite saluer ses fans de la meilleure façon possible. Le groupe des sprinteurs attendre trop longtemps pour lancer son attaque et remporter son premier maillot jaune en carrière. Rien à faire pour Pogacar et Van Aertbelle satisfaction pour les Français, qui cette fois n’ont pas à attendre avant de remporter une étape du Tour. Victoire importante pour le champion transalpin, qui conclut une étape.entreprise épique.

Immédiatement une évasion importante

La grande fête du Tour de France implique toute la ville de Florence, les organisateurs ayant choisi d’étendre la zone de neutralisation plus loin que d’habitude avant le départ effectif. Un podium qui permettra à de nombreux Florentins de profiter du spectacle du Tour dans la ville de Giglio. Le groupe y va doucement, sachant qu’aujourd’hui ils devront affronter sept ascensions, pour un total de 3 600 mètres de dénivelé : un des départs les plus difficiles de l’histoire du Tour, comme c’est le cas depuis quelques années pour les grands tours. . Pour compliquer encore davantage la vie des cyclistes, la grande chaleur qui sévit en Italie ces derniers jours. Dès le départ sérieux, les attaques commencent à s’enchaîner, avec en évidence les cyclistes Groupama-FdJ : le groupe parvient cependant à reprendre les différentes tentatives, jusqu’à ce qu’à 190 kilomètres de l’arrivée, sept cyclistes prennent le large. Le peloton qu’il en soit ainsi, ce qui est plutôt étrange, étant donné qu’il existe des athlètes non triviaux comme Izagirre, Mohoric et Madouas.

Alors que les échappés cumulent quelques minutes d’avantage, problème mécanique pour Vingegaard, qui doit changer de vélo. Gibbons et Abrahamsen parviennent à reprendre l’échappée dès la première montée du jour mais personne dans le groupe ne souhaite accélérer si tôt : l’avantage des neuf premiers atteint rapidement 4’40”. A 160 kilomètres de l’arrivée, l’échappée compte 5’25” d’avance mais sur un parcours aussi nerveux, rattraper son retard n’est certes pas impossible. La chaleur met en crise Mark Cavendish, qui perd du terrain par rapport au groupe et est aidé par ses partisans à ne pas trop s’éloigner. Sur les dernières rampes avant le GpM, le Lidl-Trek prend la tête du groupe pour aider Bettiol et empêcher les fuyards de partir. Le mini-sprint pour les points pour le maillot à pois voit Izagirre prendre le dessus sur Madouas et Abrahamsen tandis qu’en queue de groupe Jakobsen et Fernando Gaviria perdent également du terrain. A 150 kilomètres de l’arrivée, malgré l’aide des équipiers, Cavendish semble être dans une crise très profonde et a déjà perdu 1’30” du peloton.

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Grosse chaleur, Cavendish en crise

Le changement de rythme du groupe, poussé par Ef, est une mauvaise nouvelle pour Cavendish, qui vomit et est visiblement en crise : malgré l’aide de Ballerini et Gazzoli, il perd déjà 3’30” du groupe. Le deuxième GpM de la journée voit un nouveau sprint entre les coureurs habituels avec Izagirre toujours plein de points : à mi-course, Cavendish et le groupe Astana ont déjà accumulé cinq bonnes minutes de retard. Si l’arrivée en trombe a vu Dujardin s’imposer sur Abrahamsen, la donne a changé dans la montée de Carnaio : le cycliste français a pris le plein de points puis a lâché prise, se faisant réabsorber par le groupe. Si l’échappée commence à s’effondrer, plusieurs sprinteurs ne parviennent pas à suivre le rythme. peloton: la chaleur fait vraiment beaucoup de dégâts. Lors du troisième GP, il y a eu quelques étincelles entre Izagirre et Abrahamsen, l’Espagnol réussissant toujours à s’imposer. A 100 kilomètres de l’arrivée, au moment où commence la partie la plus vallonnée de l’étape, de nombreux cyclistes brûlent bouteille après bouteille : l’avantage des six échappés est d’environ 4 minutes à cet endroit.

Avec le groupe Cavendish déjà à 10 minutes de retard, voici le premier abandon de ce Tour et, malheureusement, c’est l’Italien Michele Gazzoli : visiblement il n’a pas pu surmonter complètement les problèmes de cuisse qui le poursuivaient. A 80 kilomètres de l’arrivée, la situation est assez calme : beaucoup gardent leurs forces pour les quatre ascensions restantes de la journée. Dès que l’on commence à affronter la montée de Barbotto, encore 4’30” d’avance pour les six échappés mais quelque chose bouge dans le groupe, avec Ineos qui s’avance pour accélérer le rythme. L’avantage commence à diminuer même si le rythme n’est pas frénétique mais dès qu’on s’attaque aux rampes les plus dures, Izagirre semble incapable de suivre le rythme de ses compagnons d’échappée. Le groupe a déjà rattrapé la moitié de l’écart sur les échappés et le rythme imposé par UAE Team Emirates en contraint beaucoup, dont Christophe Laporte.

Étape 1 du Tour, ascension de l'UAE Team Emirates
Source : Twitter (@LeTour)

Le chef-d’œuvre de Bardet

Si sur le Barbotto Abrahamsen parvient à enlever la chemise à pois des épaules d’Izagirre, le trio de tête commence à s’inquiéter de la remontée du groupe, qui accuse 2 minutes de retard à 64 kilomètres de l’arrivée à Rimini. La descente voit deux autres cyclistes rattraper les fuyards mais la situation reste plutôt stable, jusqu’à ce que l’on commence à aborder la montée de San Leo, avec le peloton toujours environ 2 minutes de retard. A 49 kilomètres de la ligne d’arrivée, Romain Bardet salue la compagnie et fait un geste important pour aller rattraper les fuyards. Le champion transalpin réussit sur les rampes les plus dures de San Leo mais Madouas et Abrahamsen conservent environ 25 secondes d’avance pour remporter les points du maillot à pois. Le Français parvient à prendre le dessus sur le Norvégien, qui reste néanmoins en tête du classement des grimpeurs.

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Bardet et Van den Broek se sont lancés dans la descente avec l’intention de rattraper le duo de tête et de les rattraper à 42 kilomètres de l’arrivée à Rimini. Abrahamsen perd le contact avec ses compagnons d’échappée tandis que derrière eux Ben Healy et Gibbons se lancent à leur poursuite pour tenter de se battre pour la victoire d’étape. L’action des deux leaders est véritablement convaincante et seul Healy parvient à contrer l’action du Français, qui attaque à nouveau dans la dernière montée du jour, accumulant plus d’une minute d’avance sur l’Irlandais. Après avoir atteint le sommet de la colline, commence la longue descente vers Rimini, beaucoup de plaines, certainement pas le terrain de prédilection de Romain Bardet. A six kilomètres de la ligne d’arrivée, le groupe a encore 34 secondes pour revenir sur le duo de tête : à ce stade, il n’est pas sûr qu’ils parviendront à l’arrivée. Les derniers kilomètres voient le groupe se déchaîner à la poursuite de Bardet et Van den Broek, les équipes de sprinteurs donnant le meilleur d’elles-mêmes. Mais au final, le champion de France a réussi à franchir la ligne d’arrivée en premier et à remporter son premier maillot jaune en carrière. Van Aert et Pogacar parmi les plus déçus du groupe.

Le classement

Résultats fournis par FirstCycling.com

L’étape de demain

Après un départ vraiment compliqué, les cyclistes du Tour de France vont pouvoir profiter d’une étape plus simple mais à ne pas prendre à la légère. Les 199,2 kilomètres que conduira la caravane de Cesenatico à Bologne ne sont certainement pas sans inconnues et pourraient réserver quelques surprises. Après l’hommage à Marco Pantani, dernier cycliste à avoir réalisé le doublé Giro-Tour en 1998, les cyclistes s’attaqueront aux collines de l’Émilie-Romagne, dont le circuit d’Imola, sur les routes où Alaphilippe a remporté le championnat du monde en 2020.

Altimétrie étape 2 du Tour 2024
Source : ASS

La phase finale de l’étape réservera les plus grandes difficultés : les deux montées jusqu’au Sanctuaire de San Luca ne sont pas particulièrement longues, seulement 1,9 kilomètres, mais la pente

la moyenne est vraiment importante, 10,6%. L’ascension est traditionnellement liée au Giro dell’Emilia mais pourrait connaître d’importantes attaques de la part du puncheurs en quête d’une victoire d’étape sur ce Tour de France.

Source : ASS

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