Coupe de l’America, Argentine-Pérou 2-0 avec un doublé de Lautaro, Canada-Chili 0-0

Coupe de l’America, Argentine-Pérou 2-0 avec un doublé de Lautaro, Canada-Chili 0-0
Coupe de l’America, Argentine-Pérou 2-0 avec un doublé de Lautaro, Canada-Chili 0-0

L’Albiceleste bat également le Pérou et se qualifie pour les quarts de finale avec le maximum de points, Toro étant le meilleur buteur du tournoi avec 4 buts. La Roja de Sánchez éliminée par les Nord-Américains

Adriano Seu

30 juin – 08h24 – MILAN

Trop d’Argentine et trop de Lautaro pour un Pérou réduit à l’état de simple. Déjà certain du passage en quarts de finale, l’Albiceleste a pris tout le butin en s’emparant de la première place du groupe avec une performance dominante malgré le turnover important et l’indisponibilité de Lionel Messi. Le match au Hard Rock Stadium est sans histoire, où Lautaro Martínez se trouve dans le beau et le mauvais temps, inscrivant un superbe doublé qui le place au premier rang des meilleurs buteurs du tournoi : quatre buts en trois matchs pour l’attaquant de Bahìa Blanca, pitch du début à la fin après les deux courtes rafales contre le Canada et le Chili. Débuts officiels de Valentin Carboni, entré dans le dernier quart d’heure à la place de Di Maria. Le Canada se réjouit également d’une qualification historique (en tant que deuxième du groupe) obtenue grâce au match nul 0-0 contre le Chili. Mais les Sud-Américains, pour qui un Sanchez généreux ne suffit pas, ont de quoi se plaindre après plus d’un match. heure de jeu en infériorité numérique pour l’expulsion de Suazo. L’Argentine affrontera le Mexique ou l’Équateur en quarts de finale, tandis que le Canada, sauf surprise sensationnelle, affrontera le Venezuela.

quel taureau

Le public de Miami ne peut pas profiter des Pulce (qui visent un retour en quarts de finale) et doit se contenter d’une version revisitée du champion du monde Albiceleste, mise en scène pour l’occasion par Walter Samuel à la place du disqualifié Lionel Scaloni. Mais au final, le spectacle et les buts ne manquent pas, ceux d’un Toro en version “intratable”, comme on dit en Argentine. Pour le Pérou de Fossati, qui s’appuie cette fois sur le vétéran Guerrero pour mettre Lapadula au banc, il n’y a pas d’échappatoire dès le début malgré le rythme globalement calme de l’Argentine. Les principaux dangers pour Gallese viennent du couloir droit occupé par Di Maria et Montiel, mais au fil des minutes, les dangers se multiplient grâce aux coups francs et aux insertions des milieux de terrain. Les tentatives d’Otamendi (tête haute), Paredes (coup franc) et Lo Celso (déviation partagée) sont le prélude à une reprise au nom de Toro, que même les erreurs systématiques de Zambrano et compagnie ne parviennent pas à arrêter.

Le traitement réservé à Lautaro est en effet souvent à la limite du règlement et, à un moment donné, l’attaquant nerazzurri risque même de perdre son sang-froid, mais trois occasions suffisent pour réaliser deux gestes décisifs : le premier à la 47e minute, en prenant avantage d’une passe précise de Di Maria avec un tir doux du pied droit devant Gallese, le deuxième à la 86e minute avec une autre touche fine après s’être glissé entre Corzo et Zambrano. Entre les deux, un penalty gâché par Paredes à la 72e minute (tir sur le poteau) et les débuts officiels de Carboni, qui trouve juste le temps de marquer trois tirs dans le couloir droit. Le seul défaut de la soirée a été la prestation timide de Garnacho.

Roja Fury, le Canada en extase

Climat inverse à Orlando, où le Canada et le Chili s’affrontent pendant 98 minutes avant le verdict surprise : les Nord-Américains avancent, faisant mur devant Crépeau sans se montrer trop subtils. Les entrées risquées et les interventions par derrière sont la carte de visite canadienne dans les 15 premières minutes du match, celles dans lesquelles l’arbitre Roldàn et la salle varoise pardonnent également un coup de coude clair de Bombita contre Echeverrìa. C’est dommage que Suazo ne bénéficie pas de la même indulgence dans les dix minutes suivantes, recevant deux jaunes et l’expulsion qui en résulte pour deux entrées brouillonnes. Le mérite du Chili est de ne pas avoir jeté l’éponge et, une fois les protestations furieuses digérées, il s’est précipité tête baissée. Mais la défense canadienne bloque assez facilement et même l’esprit de sacrifice de Sanchez ne sert à rien. Nino court comme un damné, trie une quantité infinie de balles et se propose sans cesse, mais ne parvient jamais à se créer une opportunité nette et prêche dans le désert. Les meilleures occasions, en fin de compte, ont été celles que le Canada s’est créées à la fin de la première mi-temps grâce à deux tentatives insidieuses de Davies et Eustaquio. En revanche, la Roja a également réclamé un penalty en seconde période et s’est mangé les mains pour l’assaut final, avec l’introduction tardive de Brereton. La fête est toute pour le Canada de Marsch, qui profite également d’un Buchanan en nette reprise par rapport à sa première sortie : à l’intérieur à la 76e minute, les Nerazzurri trouvent le temps de tenter une fente et sont proches de marquer avec une diagonale puissante.

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