Incendies au nord, otages au sud : l’Israël de Netanyahu est en feu

Incendies au nord, otages au sud : l’Israël de Netanyahu est en feu
Incendies au nord, otages au sud : l’Israël de Netanyahu est en feu

Huit mois après le début de la guerre, Israël est en feu, et pas seulement d’un point de vue métaphorique. En effet, depuis plus de trois jours, la police travaille sans relâche pour éteindre les incendies qui ont éclaté dans le nord du pays en raison des lancements de roquettes explosives et de drones du Hezbollah, qui a intensifié ses tirs ces derniers jours. L’incendie a fait des blessés et a également causé de graves dommages à de précieuses réserves naturelles de Galilée et du plateau du Golan. L’association Frères d’Armes est venue en aide aux habitants de la zone qui n’étaient pas encore déplacés.

EN ATTENDANT Lundi, la nouvelle a été annoncée de la mort confirmée de quatre autres otages, Haim Perry et Yoram Metzger âgés de quatre-vingts ans, Amiram Cooper âgé de 84 ans, tous résidents du kibboutz Nir Oz, et Nadav Popplewell âgé de cinquante et un ans, résident de Nirim. Cette communication a exercé une pression émotionnelle considérable sur les familles des otages et sur le grand public, qui réclame à grands cris que le gouvernement signe les négociations sur le retour des otages et le cessez-le-feu soutenues par le président américain Biden.

Ce dernier s’est exprimé mardi durement à l’égard de Netanyahu, affirmant qu’il y a de bonnes raisons de soutenir que le Premier ministre israélien insiste sur la poursuite de la guerre pour des raisons politiques.

Même s’il est difficile de comprendre à quel point Netanyahu est réellement seul dans cet obstination, pour la première fois depuis le début de la guerre, le parti sépharade ultra-orthodoxe Shas s’est prononcé en faveur de la signature de l’accord, soulignant l’importance de la rançon des otages. comme précepte de la tradition juive. C’est la première fois depuis le début du conflit qu’un parti ultra-orthodoxe se distancie de la position officielle de Netanyahu.

Hier également, le journal israélien Poste de Jérusalem a jeté de l’huile sur le feu en publiant des informations suggérant que plus d’un tiers des 124 otages encore détenus à Gaza au 7 octobre étaient en fait morts : 43 personnes.

Le porte-parole de l’armée a réagi à ces fuites par un démenti sévère, accusant les sources de tourmenter inutilement les familles des otages qui souffraient déjà dramatiquement. Les étudiants universitaires ont également manifesté en soutien aux familles et, accusant le gouvernement d’être responsable de la mort des otages, ont menacé de se mettre en grève si Israël ne signait pas l’accord actuellement sur la table des négociations.

DANS UNE INTERVIEW diffusé sur la radio Matan Vilnai, l’homme politique et ancien général de l’armée israélienne a également confirmé la possibilité théorique que le Hamas ait transféré des otages en Egypte à travers les tunnels.

Bref, hier a été une journée étouffante, qui s’est terminée par les déclarations du chef d’état-major Herzi Halevi qui, lors de sa visite au nord, a précisé qu’au vu des derniers développements, une guerre avec le Liban pourrait n’être qu’une question de jours. «Israël – a déclaré Halevi – est prêt à attaquer».

PREV Explosion chez Aluminium: à Bolzano, il y aura un deuil citoyen pour le décès de Bocar Diallo – Actualités
NEXT Prix ​​Casentino, Maurizio Sessa gagne pour la non-fiction