Parce que le “remède” Rocca sur les listes d’attente de la Lazio ne fonctionne pas, selon le Parti démocrate

Entretien avec la conseillère régionale du Parti démocrate, Eleonora Mattia, qui a posé une question au président du Latium, Francesco Rocca, pour lui demander des comptes sur la situation des listes d’attente dans le secteur des soins de santé.

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Le conseiller régional du Parti démocrate Éléonora Mattia a posé une question au président de la Lazio, Francesco Rocca, pour s’enquérir de la situation des listes d’attente dans le secteur des soins de santé. Selon les données du dernier rapport de la CGIL, les délais d’attente sont loin d’avoir diminué ces derniers mois.

Selon les données de la CGIL et de Cittadinanzattiva, la recette de Rocca pour réduire les listes d’attente ne semble pas fonctionner pour l’instant. Est-ce ainsi?

Bien sûr. Ce sont des données incontestables : plusieurs sigles de la société civile ont rejeté d’une seule voix, données en main, la ligne politique du président de la Latium, Rocca, avec délégation à la Santé, qui, même en investissant dans le secteur privé, a jusqu’à présent pas de fruits. En effet : cela a simplement détourné les ressources des soins de santé publics vers les soins de santé privés, aggravant l’accessibilité au service pour les citoyens du Latium, en particulier pour les groupes les moins aisés, ainsi que les conditions et les droits des travailleurs du système de santé régional.

Le désastre des listes d’attente dans le Latium, aucun progrès : combien de temps pour réserver un examen

Le gouverneur du Latium et le gouvernement ont proposé de créer une Coupe unique et de combiner les agendas des structures publiques avec ceux des entités privées affiliées. Est-ce que ça peut servir à quelque chose ?

Cette mesure était déjà prévue avant le Concile Rocca, ils n’ont donc pas découvert l’Amérique et en aucun cas cela ne peut être la solution définitive. La question est davantage liée au nombre de services qui peuvent être fournis dans le secteur public et qui, sans nouvelles embauches, ne pourront jamais augmenter. En substance, c’est comme décider de jouer un match de football avec moins de 11 joueurs sur le terrain : vous savez déjà que vous allez presque certainement le perdre. De la même manière, un système de santé public doté d’une équipe sous-dimensionnée ne pourra jamais remporter son défi face au système de santé privé. Une manière silencieuse de le saboter.

Rocca a fait quelques progrès en matière d’embauche dans le secteur de la santé ces derniers mois. Encore trop peu ?

Peu après son investiture, le président Rocca, après avoir décidé de conserver la délégation à la santé, a centralisé pratiquement toute la gestion du système régional de santé, commissariat local de la santé et en un an il a bloqué tout recrutement dans le secteur public, puis il s’est rendu compte que le Le système s’est effondré et tente désormais de se remettre des erreurs commises jusqu’à présent. Mais selon les premiers constats, cela ne suffit pas : par exemple ces derniers mois, Rocca a annoncé en grande pompe, parmi les différentes mesures, 600 embauches dans le secteur régional de la santé : une goutte d’eau dans l’océan si l’on considère que, selon les syndicats Selon les estimations, il en faudrait au moins 10 000 au total pour couvrir les besoins du système de santé régional du Latium.

Éléonora Mattia

Selon vous, le décret gouvernemental n’était-il qu’un geste électoral ? Que va changer ce décret sur la santé ?

Le décret sanitaire n’est qu’une démarche électorale et, comme l’ont souligné plusieurs gouverneurs régionaux, il ne s’appuie pas sur des ressources suffisantes pour résoudre les problèmes dans toute la région. En effet, à ce jour, le Fonds National de Santé équivaut à 6,3% du PIB, bien en dessous des 7,5% indiqués par les normes de l’OCDE pour garantir la fourniture du service public. Il faut donc intervenir en ce sens pour augmenter les ressources, sans quoi les LEA, les niveaux d’assistance essentiels, ne seront plus garantis. En tant que Parti démocrate, tant dans le Latium que dans d’autres régions, puis au niveau national, nous avons déjà soulevé cette question à plusieurs reprises : d’abord en août dernier avec une motion, puis avec un agenda pour le budget régional. Dans les deux cas, l’aide offerte à la majorité de droite n’a pas été retenue. Pourtant, les données de la Fondation GIMBE sont claires : si cela continue à ce rythme, le Latium sera en 2025 la région italienne avec le plus petit nombre de médecins généralistes et pédiatres de libre choix, en diminution constante.

Il a posé une question à Rocca sur les listes d’attente. Mais le président peut-il faire quelque chose sans une intervention substantielle du gouvernement ?

Il pourrait, ou pourrait, par exemple ouvrir une discussion pour obtenir des moyens plus importants pour garantir le service public, comme évoqué ci-dessus.

Et est-ce que quelque chose change dans la médecine d’urgence aux urgences ? L’utilisation des opérateurs de jetons a-t-elle diminué ?

Les opérateurs de jetons ne sont pas la solution à une pénurie structurelle de médecins et de personnels de santé, à la fois parce qu’ils ne garantissent pas la continuité du personnel en service, et parce qu’ils ne résolvent pas la situation précaire des travailleurs de la santé et parce qu’ils génèrent un coût insoutenable pour les caisses publiques, étant donné qu’un médecin rémunéré peut gagner jusqu’à deux fois celui d’un confrère embauché comme agent public interne. Outre la question de la médecine d’urgence dans les salles d’urgence, il y a aussi une pénurie de médecins spécialistes : il faut les embaucher davantage, les protéger et leur permettre de bien travailler, même dans les hôpitaux provinciaux et dans les services internes, qui sont maintenus au secret. marges des interventions des institutions, même si l’on parle beaucoup de « médecine ».

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