Sinner bat Hurkacz en deux sets et remporte l’ATP de Halle : 7-6 ; 7-6

(Gaïa Piccardi) Gagner le titre de numéro un mondial n’est jamais un exercice de style. Et le gars, de Connors à Federer, de Murray à Djokovic, est en bonne compagnie. D’une main de fer et d’un masque de pierre, sans aucune pitié pour son bon ami et partenaire de double Hubi Hurkacz, Jannik pécheur comble l’une des dernières petites lacunes d’un palmarès en évolution rapide en l’annexant le 14ème titre de sa carrière, le premier sur gazon, à cinq jours du tirage au sort de Wimbledon, le troisième Majeur de la saison dont il sera le grand favori. A Halle, cela se termine en deux sets : 7-6, 7-6. Et son fabriqué en Italie même deux fois plus: Bolelli et Vavassori, battant les Allemands Krawietz et Puetz sur le même score, se hissent en tête du classement Race for Turin.

Le vert, la surface sur laquelle il a le moins joué, semble déjà n’avoir plus de secrets pour le baron rouge, apparu toute la semaine en Saxe, et dimanche passé en parallèle avec Lorenzo Musetti, finaliste à Queen’s, dans une forme éblouissante. Comme à Miami en mars dernier, la progression de Sinner au tableau d’affichage est devenue un récit plein d’épisodes et d’anecdotes, les plongeons sur le gazon contre Griekspoor et Marozsan (qui sont immédiatement devenus des moments forts des réseaux sociaux et de la télévision), le double rire de l’éternuement du spectateur contre Zhang, alors qu’il servait, une scène déjà peu culte. Sinner gagne en apportant avec lui de la bonne humeur, de l’optimisme, une bonne énergie pour lui-même, pour ceux qui le regardent et pour ceux qui l’aiment : en premier lieu sa petite amie russe Anna Kalinskaya, battue de peu en finale par Pegula à Berlin (“I’ J’essaie de devenir aussi bon que lui…”).
Le action du bal de Jannik. Aucun joueur de tennis ne tire aujourd’hui aussi fort que lui. Mais Hurkacz peut être un dur à cuire : dans les bons jours, et il en a eu beaucoup dans ce tournoi, il est le dernier adversaire que vous souhaitez rencontrer sur votre chemin. C’est un grand frappeur, le Polonais, et le gazon valorise son arme. Il y a deux balles de break, une chacune, dans les troisième et quatrième jeux, qui n’ont pas été exploitées. Puis tout droit vers le tie-break, que Sinner s’empare avec force (3-1, 5-2), avec une violence brutale, repoussant le retour de son rival, annulant une balle de set (descente au filet, erreur de l’autre), 10-8. à la troisième occasion. Détail non négligeable : c’est le troisième tie-break que les bleues annexent à Halle (au final il y en aura quatre).
C’est du tennis sur gazon, simple et essentiel. Rien à voir avec les intrigues de Sinner-Alcaraz, demi-finale de Roland Garros, l’étape où l’on quittait Jannik, certain de devenir roi du tennis à la place de Djokovic, avant cette campagne sur gazon qui s’annonce avec le bonjour. Tout fonctionne à Halle. Le premier service a des pourcentages élevés (aujourd’hui 94% de points gagnés sur le premier service), le drive voyage comme un train, le tournoi lui a donné l’occasion de s’entraîner aux volées et aux revers en vue de pelouses plus prestigieuses, celles de Church Road. , le Grand Chelem le plus noble de l’histoire avait eu une tête de série numéro un battant drapeau italien.
L’équilibre entre Sinner et Hurkacz est à peine rompu : le deuxième set a également besoin d’un tie-break. Jannik l’ouvre avec le dixième ace du match, profite d’une erreur de coup droit du Polonais pour tenter une échappée (2-1, 5-2, 7-2), ce qu’il réussit.
Désormais 38 victoires et 3 défaites, tel est le bilan de Sinner de cette saison fantastique, qui lui offre son quatrième titre (Open d’Australie, Rotterdam, Miami, Halle). Oui, le garçon est prêt pour Wimbledon.

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