“Le conseil de Bonaccini demande l’état d’urgence”

Le Conseil de Bonaccini demande l’état d’urgence en raison de la vague d’intempéries qui a frappé l’Émilie ces derniers jours. La demande émane de l’Assemblée législative, qui a voté cet après-midi un ordre du jour qui va dans ce sens, lié à la modification budgétaire en cours d’approbation aujourd’hui. L’agenda, signé par le Pd et la Lega, engage la Région à rétablir la circulation sur les territoires des provinces de Plaisance, Parme, Reggio-Emilia et Modène touchés par les intempéries de ces derniers jours.

En outre, il est demandé au Conseil d’agir pour demander au Gouvernement l’état d’urgence pour réparation des dommages subis par les particuliers et les entreprises, ainsi que de mettre en œuvre toutes les actions utiles pour le nettoyage des voies navigables, afin d’éviter le risque d’obstruction des cours d’eau lié à l’entraînement de matériaux et de bois vers l’aval lors de la répétition de nouvelles vagues de crues. La Ligue se réjouit. Ces derniers jours en Émilie, note le conseiller régional de Carroccio, Emiliano Occhi, il y a eu « 130 millimètres de pluie cumulée dans le bassin d’Enza, avec des pointes allant jusqu’à 160 millimètres, 125 dans celui de Parme, 120 dans celui de Crostolo, 113 dans celle de Secchia, avec des pointes allant jusqu’à 190 millimètres, jusqu’à 90 millimètres pour Taro et Nure.

Dans la seule journée du 24 juin, 112 millimètres de pluie sont tombés sur les zones montagneuses et collines des provinces de Parme, Reggio et Modène : le maximum historique”. Dans la zone, poursuit Occhi, il y a aussi “des dizaines de routes interrompues par des glissements de terrain et des glissements de terrain dans les collines et les montagnes, tandis que des inondations ont été enregistrées dans les étages inférieurs des maisons, ainsi que l’effondrement de petits ponts. Certaines familles ont été évacuées et secourues par les pompiers avec des canots pneumatiques à Langhirano, Mulazzano et Campogalliano

Le territoire de l’Émilie-Romagne “se révèle donc une fois de plus fragile – déclare le membre de la Ligue du Nord – une planification à l’échelle du bassin est nécessaire, à commencer par les plus grands réservoirs, comme le barrage de Vetto. Mais une planification au niveau local est également nécessaire, par exemple le nettoyage des bois, des cours d’eau, des canaux et la gestion des graviers, ce qui pourrait aider les municipalités”. Il faut alors “des bassins de laminage – poursuit Occhi – pour que cette eau qui ne s’infiltre plus dans le sol car imperméabilisé puisse être stockée d’une autre manière sans causer de dégâts”.

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