La différence entre les travaux d’entretien ordinaires et extraordinaires

L’article 16-bis, TUIRdiscipline un déduction de l’impôt brut des personnes physiques pour les dépenses engagées, entre autres, pour la mise en œuvre des interventions visées au lettres b), c) et d) de l’article 3 du décret présidentiel 380/2001réalisé le unités immobilières résidentielles individuelles de toute catégorie cadastrale, y compris rurale, et leurs dépendances. Plus précisément, ce sont les interventions de entretien extraordinaire, restauration et réhabilitation conservatriceainsi que rénovation de bâtiment.

Dans le cas d’interventions réalisées sur parties communes des immeubles d’habitationDe plus, la déduction est également disponible pour les dépenses engagées pour interventions de maintenance ordinaire, mentionné dans la lettre. a), de ce qui précède article 3, décret présidentiel 380/2001.

Même si au fil du temps, à travers de nombreux documents types, l’Agence des revenus a apporté des précisions sur le champ d’application des dispositions fiscales précitées, ce n’est pas faciledans certains cas, distinguer les deux types d’interventions (avec pour conséquence répercussions en termes de déductibilité).

De manière générale, pour les interventions de entretien ordinaire doivent être compris comme ceux qui concernent travaux de réparation, de rénovation et de remplacement de finitions de bâtiments et ceux nécessaires à intégrer ou maintenir des systèmes technologiques en efficacité existant.

Ces interventions concernent les œuvres de renouvellement ou remplacement d’éléments existantsfinition des bâtiments, ainsi que toutes les interventions nécessaires pour maintenir l’efficacité des systèmes technologiques, avec matériaux et finitions similaires à ceux existants (circulaire n° 58/E/1998).

A titre d’exemple uniquement :

  • remplacement complet ou partiel des sols et les travaux de finition et de conservation y afférents ;
  • réparation de systèmes pour services auxiliaires (système hydraulique);
  • remplacement complet ou partiel des revêtements et peinture des élévations extérieures sans modifications des objets, ornements, matériaux et couleurs préexistants ;
  • Le plâtrerie et peinture intérieure.

Les interventions de Entretien extraordinaireconcernent plutôt le travaux et modifications nécessaires au renouvellement et au remplacement des parties structurelles des bâtimentsainsi que de créer et d’intégrer des services sanitaires et technologiques, à condition que ne pas modifier le volume global des bâtiments Et n’impliquent pas de modifications de l’utilisation prévue. Les interventions de maintenance extraordinaire comprennent également celles consistant à scission ou fusion d’unités immobilières.

Suite aux changements apportés par learticle 10, paragraphe 1, lettre. b), n. 1), DL 76/2020à partir du 17.7.2020 dernier, pour les interventions Entretien extraordinaire ils doivent être compris travaux et modifications nécessaires au renouvellement et au remplacement des parties structurelles des bâtimentsainsi que de créer et d’intégrer des services sanitaires et technologiques, à condition que ne pas modifier le volume global des bâtiments Et “n’entraînent pas de changements urbanistiquement significatifs dans les usages prévus impliquant une augmentation de la charge d’urbanisme. Les interventions de maintenance extraordinaire comprennent également celles consistant à scission ou fusion des unités immobilières avec l’exécution de travaux même s’ils impliquent la variation des surfaces des unités immobilières individuelles ainsi que de la charge urbanistique à condition que le volume global des bâtiments ne soit pas modifié et que l’usage initialement prévu soit maintenu . La portée des interventions extraordinaires d’entretien comprend également les modifications des élévations des bâtiments légitimement construits, nécessaires pour maintenir ou acquérir l’utilisabilité du bâtiment ou pour y accéder, qui ne mettent pas en danger la décoration architecturale du bâtiment, à condition que l’intervention soit conforme aux la réglementation actuelle en matière d’urbanisme et de construction et ne concerne pas les propriétés soumises à la protection en vertu du Code du patrimoine culturel et du paysage visé dans le décret législatif du 22 janvier 2004, n. 42».

Entretien extraordinaire fait donc référence aux interventions, également de nature innovantede nature constructive et technique d’installations visant à maintenir l’efficacité et à adapter le bâtiment et les différentes unités immobilières à l’usage actuel, sans altérer la situation planimétrique et typologique préexistante et dans le respect de la surface, du volume et de l’usage prévu.

A titre d’exemple, ils sont inclus dans Entretien extraordinaire les interventions suivantes :

  • remplacement des luminaires extérieurs et des portes ou volets avec volets, avec modification de matériau ou type de dormant ;
  • construction et adaptation des ouvrages annexes et annexes qui n’entraînent pas d’augmentation des volumes ou des surfaces utiles, ainsi que la création de volumes techniques tels que centrales thermiques, systèmes d’ascenseurs, escaliers de secours et conduits de fumée ;
  • création et intégration de services d’assainissement sans altération des volumes et des surfaces, y compris ceux relatifs à la construction du réseau d’assainissement jusqu’au réseau public, réalisé avec des travaux internes ou externes.

À la lumière de ce qui précède, il est donc nécessaire, dans les cas les plus complexes, de procéder, sur une base interprétative, à une évaluation suivant une approche cas par cas en tenant compte de la spécificité et particularité de chaque intervention réalisée.

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