Lors de la réunion de la BCE du 11 avril, les membres du Conseil des gouverneurs ont jugé “plausible” une baisse des taux en juin si de nouvelles données confirment les perspectives d’inflation indiquées dans les prévisions de mars. Nous l’avons lu dans le procès-verbal de la réunion, selon lequel toutefois
“plusieurs membres étaient suffisamment sûrs” que les conditions pour une réduction des taux étaient déjà réunies en avril. La confirmation est venue aujourd’hui de Frank Elderson, du comité exécutif de la banque centrale. “Nous examinerons les projections – a-t-il expliqué – et si celles-ci devaient consolider les niveaux de confiance que nous observons aujourd’hui, je pense que nous ferons très probablement un pas en avant”, a-t-il déclaré à propos d’une réduction “probable” en juin.
Le casse-tête de l’inflation et le risque déflationniste
Les rapports abordent également le problème de l’inflation, étroitement lié à la politique monétaire de Francfort. Si le scénario d’une croissance faible devait persister dans la zone euro, “des risques pourraient apparaître” d’anticipations d’inflation “désamarrées” à la baisse par rapport à l’objectif de 2% de la BCE, ajoute le procès-verbal, selon lequel “les risques de descendre en dessous de l’inflation ” Comme l’explique le document, les membres du Conseil des gouverneurs estiment que les taux resteront en territoire restrictif pendant un certain temps encore, avec des effets qui se poursuivront même après le début de la phase expansionniste de la politique monétaire.. En outre – ont souligné certains membres – “la réduction du budget de l’Eurosystème a un effet restrictif sur l’économie”.
