Noventa et Selvazzano sur le podium

Noventa et Selvazzano sur le podium
Descriptive text here

PADOUE – La capitale est aux commandes, où la présence de grands entrepreneurs et de professionnels confirmés augmente considérablement la richesse moyenne. Noventa et… complètent le podium.

Déjà abonné ? Connectez-vous ici!

OFFRE SPÉCIALE

OFFRE SPÉCIALE

MENSUEL

4,99 €

1 € PAR MOIS
Pendant 3 mois

ACTIVER MAINTENANT

Alors seulement 49,99 € au lieu de 79,99€/an

Abonnez-vous avec Google

PADOUE – La capitale est aux commandes, où la présence de grands entrepreneurs et de professionnels confirmés augmente considérablement la richesse moyenne. Ils complètent le podium Noventa et Selvazzano, suivi ensuite par Arquà Petrarca et Cittadella. A l’arrière, parmi les territoires les plus pauvres, on retrouve la quasi-totalité de la Basse Padoue. La fourchette fait apparaître une différence de dix mille euros.

Le classement basé sur les revenus moyens dans toutes les communes de la Province de Padoue prend en considération les déclarations soumises par les contribuables en 2023 relatives à l’année 2022. Les chiffres ont été publiés par le ministère de l’Économie et placent Portofino à la première place au niveau national avec un chiffre vertigineux : un revenu moyen de 97 219 euros.

L’ANALYSE
Le traitement des données de Padoue a été effectué pour le Gazzettino par le studio Withub, en tenant également compte des contribuables qui n’ont aucune déclaration dans le calcul. À Padoue, le revenu moyen est de 27 936 euros, légèrement plus élevé qu’à Noventa. Ensuite, il y a Selvazzano, Arquà (un village où de nombreuses personnes riches ont choisi de vivre) et Cittadella. Parmi les dix premières communes, on trouve également Albignasego, Vigonza (qui démontre la richesse répandue dans la ceinture urbaine), Baone (où de nombreux retraités aux revenus élevés ont décidé de vivre pour profiter de l’air des collines), Abano Terme et Rubano.
En bas du classement se trouve Castelbaldo avec un revenu moyen de 16 388 euros, précédé par Solesino, Casale di Scodosia, Piacenza d’Adige et Masi.

LA SATISFACTION
Marcello Bano, maire de Noventa, sourit. «Nous sommes la première escale pour ceux qui souhaitent quitter le centre. La ville est très attractive grâce aux villas vénitiennes, à la verdure et à la qualité de vie que nous essayons d’améliorer. Noventa est considérée comme très pratique car elle est proche de l’autoroute, proche de la ville et proche du futur hôpital. Nous investissons également dans le résidentiel haut de gamme. »
Cittadella figure également en tête de ce classement depuis des années. «Ici, nous avons de nombreux services et activités économiques. Cittadella est attractive pour la qualité de vie qu’elle offre et beaucoup choisissent de vivre ici parce qu’il y fait bon” souligne le maire Luca Pierobon.
Federico Barbierato, collègue d’Abano, commente également les données avec satisfaction. «Le revenu moyen a augmenté de 5% par rapport à l’année précédente et ce chiffre est en ligne avec la qualité de vie qu’offre Abano. Depuis quelques années, la dynamique est claire : le nombre d’habitants continue d’augmenter car beaucoup choisissent de venir vivre ici plutôt qu’à Padoue. Cela a également entraîné une augmentation du coût des propriétés étant donné que la demande est élevée et la disponibilité limitée. »

EN LIGNE
Elvy Bentani de Solesino commente plutôt une situation inverse, avec sa commune avant-dernière du classement. « Nous avons ici un tissu économique basé sur des petites et moyennes entreprises avec de nombreux vendeurs ambulants, y compris ambulants. La présence toujours croissante des centres commerciaux a fait ressortir des difficultés. Dans la région de la Haute Padoue, il y a de nombreuses usines qui offrent de plus grandes garanties d’emploi et aussi des entrepreneurs avec des revenus importants qui augmentent la moyenne. Dans la Bassa, le secteur de la construction souffre également : les entrepreneurs investissent depuis Abano, notamment à Albignasego. Cela appauvrit notre territoire : de nombreuses familles déménagent vers la ceinture urbaine et cela a aussi des répercussions au niveau scolaire. Ici, diverses classes risquent de disparaître. »

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le Gazzettino

PREV Trophée du Travail sur la place Ariostea. En sept cents courses sur patins
NEXT Willem de Kooning et l’Italie : peintures, sculptures et dessins exposés à Venise