«Il manque les fondamentaux réglementaires et administratifs»

LADISPOLI – Un petit « Brexit » sur la côte ? La question arrive quelques jours après l’arrivée au conseil municipal du projet “Porta d’Italia”, la nouvelle province qui conduirait plusieurs municipalités au “divorce” de la Ville Métropolitaine de Rome Capitale. Un projet dont on « parle depuis 40 ans » mais qui a à ce jour peu d’« arguments » « de fond ». «Il manque les fondamentaux réglementaires et administratifs», a souligné la dirigeante du groupe Pd – La Forza della Comunità, Silvia Marongiu. Selon les exigences réglementaires, le nombre d’habitants nécessaire à la création d’une nouvelle province, a-t-il souligné, n’est pas suffisant : “Il ne doit pas être inférieur à 350 mille habitants”. Du point de vue des documents, le conseiller démocrate parle d'”une résolution un peu creuse”. Des détails qui ont dû être approfondis avec des réunions et des discussions malgré ce qui s’est réellement passé : « En plus de l’assemblée, une commission de 30 minutes a eu lieu ». Bref, trop peu. “Quels sont les bénéfices? Quels sont les revenus ? Qu’est-ce qui est économiquement et financièrement viable pour cette institution ? ce ne sont là que quelques-unes des questions posées par Marongiu qui, à certains égards, semble aller dans la direction tracée par la maire Elena Gubetti qui, dès le début, s’est montrée sceptique quant à la possibilité de créer un nouvel organisme provincial. «Nous devons entrer dans les détails et faire comprendre aux citoyens ce qui arrive de la Ville Métropolitaine», poursuit Marongiu, parlant d’environ plus de 60 millions d’euros en deux ans. Et parmi ces fonds, une partie a été allouée à la ville de Ladispola avec des contributions pour le Pnrr, pour la planification européenne,… Bref : « Il faut tenir compte des chiffres et surtout des répercussions que cela pourrait avoir. Je ne voudrais pas – continue-t-il – que ce soit juste un moment lié aux élections européennes et donc que cela finisse dans une bulle de savon”. Le conseiller démocrate, tout comme son collègue Roberto Garau, revient pour souligner à quel point l’implication des citoyens est nécessaire : “Il n’est pas correct que les conseillers doivent décider de l’avenir des gens”.

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