Monza : la CGIL et les référendums pour un travail décent et sûr

Monza : la CGIL et les référendums pour un travail décent et sûr
Monza : la CGIL et les référendums pour un travail décent et sûr

Quatre référendums d’initiative populaire pour avoir un un travail plus stable, plus digne, plus protégé et surtout plus sûr. Un besoin, ce dernier, tragiquement mis en lumière par la énième victime d’un accident du travail, conséquence d’un épisode survenu dans un chantier de construction à Monza.

Les discours et les cérémonies spéciales paraissent de plus en plus identiques et, surtout, de plus en plus inutiles. Là CGILtente donc d’inverser la tendance en promouvant quatre référendums. La campagne a également commencé en Brianza. L’objectif est de dépasser le quota un au niveau national un million et 100 mille signaturesun « plafond » atteint en 2016, à l’occasion de la campagne référendaire contre la loi sur l’emploi, ce référendum n’a finalement pas eu lieu.

Cette fois cependant, le La CGIL compte appeler les électeurs aux urnes au printemps 2025. Là pétition se poursuivra jusqu’à fin juin. «Dans cette période – souligne-t-il Walter Palvarini, secrétaire général de Cgil Monza et Brianza – nous serons sur les marchés, dans les gares, dans les lieux de rencontre. Vous pouvez vous inscrire dans nos bureaux”. Cette fois, l’adhésion peut également s’exprimer via une signature numérique à l’aide d’un code QR. L’opportunité est réservée aux titulaires d’une carte d’identité électronique et d’un SPID.

«Le travail en Italie – précise la CGIL dans un communiqué – est trop précaire et les salaires sont trop bas. Trois personnes meurent chaque jour en travaillant. Pour obtenir le maximum de profit possible, les contrats, les sous-traitances, les fausses coopératives, l’externalisation des activités sont devenus des modèles organisationnels normaux. Le fruit de vingt années de lois erronées est une nette détérioration des conditions de vie. Le travail doit être protégé car c’est un droit constitutionnel. Il faut que ce soit sécuritaire car il faut vivre et ne pas mourir du travail. Il doit être digne et donc bien payé. Il faut qu’elle soit stable car la précarité est une perte de liberté”.

Le quatrième question référendaire est celui spécifiquement lié au thème de sécurité. Il est prévu d’abolir la règle qui exclut la responsabilité solidaire des entreprises clientes dans la passation et la sous-traitance en cas d’accident ou de maladie professionnelle du travailleur.
«Au cours des deux premiers mois de cette année – explique-t-il Sabina Bruschini, responsable du mécénat Inca Cgil Monza et Brianza – en Italie, il y a eu 119 accidents mortels du travail. Il y a eu 92 mille blessés”. Le première question vise à abroger les règles qui empêchent réintégration au travail en cas de licenciement illégitime. Dans ce cas, nous voulons annuler les règles sur les licenciements de la loi sur l’emploi qui permettent aux entreprises de ne pas réintégrer un travailleur qui a été illégalement licencié, s’il a été embauché après 2015.

deuxième proposition vise à abroger les règles qui facilitent licenciements illégitimes dans les petites entreprises. L’objectif est d’accroître la protection de ceux qui travaillent dans des entreprises de moins de 15 salariés. Le troisième questionenfin, cela concerne les lois qui ont libéralisé le recours au travail à durée déterminée. La CGIL entend limiter son utilisation à des raisons ponctuelles et temporaires. «Aux travailleurs précaires – explique-t-il Irène Zappalàchef du bureau des litiges de la Cgil à Monza et Brianza – la possibilité de contracter un crédit pour l’achat d’une maison ou d’une voiture est également refusée”.

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