Comment les sièges sont attribués
Dans la première phase, seules les listes ayant dépassé le seuil de 4 pour cent des suffrages valides au niveau national sont prises en compte. Le nombre total de suffrages valables obtenus par toutes ces listes est divisé par le nombre de sièges à attribuer, soit 76, obtenant ainsi ce que l’on appelle le « quotient électoral national ». Le nombre de voix obtenues au niveau national par chaque liste est ensuite divisé par ce quotient, obtenant un nombre qui n’est généralement pas un nombre entier. La partie entière de ce nombre représente le nombre de sièges « complets » auxquels cette liste a droit en fonction des votes reçus. Les sièges restants sont répartis entre les listes ayant les restes les plus élevés, c’est-à-dire le plus grand nombre de voix « avancées » issues de la division précédente. On détermine ainsi le nombre de sièges dus au niveau national à chaque liste ayant dépassé le seuil.
Dans une deuxième phase, les sièges obtenus par chaque liste sont répartis entre les cinq circonscriptions : chaque liste, rappelons-le, obtient un nombre de sièges dans chaque circonscription proportionnel aux voix obtenues. Concrètement, le total des votes de liste dans toutes les circonscriptions est additionné et divisé par le nombre de sièges attribués à la liste, obtenant ce que l’on appelle le « quotient de liste ». Ensuite, le total des voix de la liste dans chaque circonscription est divisé par ce quotient, obtenant également dans ce cas un nombre non entier. La totalité correspond aux sièges attribués à la liste dans cette circonscription, tandis que les sièges non encore attribués sont attribués aux circonscriptions dans lesquelles la liste présente les restes les plus élevés.
Une fois établis les sièges obtenus par chaque liste dans chaque circonscription, sont proclamés élus les candidats ayant obtenu le plus grand nombre de préférences des électeurs. En cas d’égalité des préférences, le candidat précédant dans l’ordre les autres dans la liste l’emporte.
