LIVOURNE. Après le grand succès de son dernier roman “Le Souffle du Dinosaure”, Marco Marmeggi, écrivain et professeur de Livourne, revient dans les librairies avec une autre proposition pour enfants, publiée chez Giunti, intitulée “L’Île de Méduse”. Un volume librement inspiré de l’île de Linosa. «L’île mineure italienne la plus petite et la plus éloignée – explique l’auteur – Dans l’histoire, Mimì et Flora fréquentent la dernière année du collège. Ensuite, il y a Seydou, un garçon africain qui s’est retrouvé sur l’île à cause de la puissante tempête Méduse. Pour conquérir leur avenir, les trois amis vont se retrouver à vivre ensemble une aventure audacieuse, fuyant les préjugés du monde des adultes.”
Une étincelle allumée après de longs voyages, parmi les plus belles « îles » d’Italie, de Capraia à Alicudi, de Procida à Marettimo. «Quand j’ai débarqué à Linosa, j’ai été attiré par le destin de migration qui attend les jeunes étudiants de l’île. Au total, ce sont sept élèves d’un collège multiclasse qui, après leurs examens, devront partir dans des écoles du continent. L’île n’est plus un lieu d’arrivée et de découverte, comme dans les grands classiques de la littérature, mais un lieu de départ, de migration, un espace d’enfance à laisser derrière soi lorsqu’on devient adulte.” Maintenant commence l’importante phase de promotion du livre, et pour Marmeggi, cela pourrait être un merveilleux voyage. «Je souhaite promouvoir le livre avec une balade à bord de mon petit voilier de 6,50 m pour rejoindre l’archipel Pélagie où se trouve Linosa. Un voyage de 1400 milles marins aller-retour avec des escales intermédiaires sur les principales petites îles italiennes de la mer Tyrrhénienne et du détroit de Sicile, de l’île d’Elbe à Pantelleria, en passant par Procida, Salina, Ustica, Favignana, Marettimo. Une façon de parler des îles, de rencontrer les garçons et les filles qui y vivent, de parler de littérature et d’insularité, d’approfondir les questions que soulève L’Île de Méduse et les problèmes qu’elle dénonce. Je le présenterai à Livourne en septembre.” Alors regardez vers l’avenir. «Bien sûr, – conclut-il – j’aimerais écrire un livre sur la Première Guerre mondiale dans lequel les protagonistes seraient les animaux utilisés au front. Un roman anti-guerre”.
