31 commerçants inculpés de nouvelles accusations aggravées

19 juin 2024, 11h38

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PALERME – Le juge admet les parties civiles au procès dans lequel sont accusés trente et un commerçants accusé de complicité pour avoir refusé de payer de l’argent extorqué. Le comité Addiopizzo, la Fédération Anti-racket et le Bureau Solidarité entrent à l’audience par l’intermédiaire des avocats Salvatore Caradonna, Ugo Forello et Valerio D’Antoni.

La controverse

La décision pourrait fermer la polémique a éclaté au cours des dernières semaines pour l’échec de la création de certains organismes et associations, dont la municipalité de Palerme.

Un choix, telle a été la réponse des absents, car l’accusation est contestée la seule aide et encouragement qui ne légitimerait pas la constitution, même s’il existe une jurisprudence consolidée d’où ressort le contraire.

L’ordonnance

Et c’est ce point que la Gup Stefania Brambille a expliqué dans son ordonnance : même si le délit de complicité ne figure pas parmi les délits pour lesquels les finalités sociales légales respectives prévoient la constitution de parties civiles pour les associations, le lien entre la complicité et le délit d’association mafieuse produit abstraitement un préjudice aux associations elles-mêmes et c’est pour cette raison qu’ils ont le droit de se constituer eux-mêmes.

« Un dommage résultant – explique du comité Addiopizzo – de la protection des intérêts de la communauté. Il n’est donc pas pertinent de lier la légitimation à l’existence de la circonstance aggravante de facilitation mafieuse ». Désormais, les autres entités auront également le temps et l’opportunité de se former.

Le “silence” de l’accusé

Le blitz révéla le silence des commerçants de Brancaccio. Convoqués par les policiers de la brigade volante, ils ont nié avoir payé la taxe mafieuse. Ils l’auraient fait par peur, mais aussi par connivence et par commodité.

Voici les noms des accusés : Giampiero Cannella (administrateur de 3D srl), Ignazio Marciante (administrateur de Trinacria Gas sas), Giulio Matranga (directeur de la boucherie « La fantasia della carne »), Bernardo et Salvatore Martino (propriétaires du détaillant alimentaire « Salumi e carne ») ), Alessandro Tinnirello (propriétaire de la boutique « Polli alla brace »), Giuseppe Airò (directeur de « Vie nocturne »), Deborah Polito (propriétaire de l’entreprise « Shopping pour animaux »), Paolo Vaccarella (propriétaire de « Paolo bar ») , Giovanni Visconti (jusqu’en janvier 2020 directeur de la société « Nova recicling metalli srl), Maria Prestigiacomo (propriétaire de la « Pizzeria al Galeone »), Rosario Messina (propriétaire du bar-tabac Messina), Antonino et Girolamo Giacalone (respectivement employé et propriétaire des « meubles Giacalone »), Antonio Pellegrino (propriétaire de « Autoricambi express »), Fabrizio Aruta (propriétaire de l’atelier « AF Gomme »), Rosario Carmelo Fulvo (propriétaire du « garage mécanique des frères Fulvo Rosario et Giuseppe ») , Carlo Brancato (propriétaire de la boulangerie-épicerie fine-pizzeria « Signor Carlo Brancato Pietro »).

Et encore : Cristian Onofrio Biancucci (propriétaire de « Elio Salumi »), Giovanni Nuccio (directeur de la boucherie « I plaisirs de la viande à Mangiapane Maria »), Giuseppe Lo Negro (propriétaire de l’entreprise qui s’occupe de la production et de la vente de abats à emporter), Salvatore Meli (propriétaire du bar Tiffany), Antonio Rispetti (associé et administrateur de la société de transport de marchandises « LTR srl »), Salvatore Giardina (propriétaire de la boulangerie via Messina Marine 611), Francesco Sparacello ( propriétaire de la boucherie du même nom), Vincenzo Sinagra (actionnaire unique et directeur de « Euro casa Sinagra srl ​​»), Giacomo Pampillonia (directeur d’une revente illégale de viande et d’abats), Giovan Battista Caruso (directeur de Caruso Vincenzo Ronny’s « G&G Coffee »), Mercurio Sardina (gérant du bar Ambra depuis décembre 2019), Tommaso Calabria (propriétaire et gérant du bar Ambra jusqu’en décembre 2019), Emanuele Pietro Binario (propriétaire du Bar dei Paletti).

Une nouvelle circonstance aggravante contestée

Pour tout le monde, la situation procédurale est devenue compliquée. Les procureurs Francesca Mazzocco et Bruno Brucoli ont récusé les accusés la circonstance aggravante prévue par l’article 384 ter du code pénal qui est déclenchée lorsque, en refusant l’argent de la protection, une enquête mafieuse est “entravée”.

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Publié le

19 juin 2024, 11h38

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