Une autre victoire pour l’ancien carabinier, aujourd’hui détective privé, Nicola Santimone dans le processus de révision relatif à sa condamnation pour les délits de corruption et d’accès au système informatique de la police. Selon l’accusation, il aurait payé l’ancien inspecteur Bonadio pour obtenir des informations. En première instance, il avait choisi la procédure abrégée, étant condamné à quatre ans et trois mois, en appel la peine a été réduite à deux ans et six mois, confirmée par la Cour de cassation et déjà purgée.
La Cour d’appel de Brescia l’a en revanche acquitté du chef d’accusation pour lequel il avait été reconnu coupable, annulant ainsi sa peine de trois mois. “Cependant, il a commis une erreur dans le calcul des peines soumises à révision – explique l’avocat Andrea Conz -, c’est pourquoi nous nous attendons à une nouvelle réduction”. Lequel devra venir d’un nouvel arrêt de la Cour d’appel à laquelle la Cassation a renvoyé le dossier. Pour en arriver à ce réexamen, Santimone a déjà dû se pourvoir à deux reprises devant la Cour de cassation, la première sur la compétence, la seconde pour une erreur sur l’admissibilité des preuves produites. Il a donc été acquitté du chef de corruption mais la condamnation demeure pour l’accès indu, pour lequel l’erreur dans le calcul de la peine aurait eu lieu. Santimone et son avocat ont déjà annoncé un nouvel appel également sur le reste des accusations.
