Le vote repart depuis les « petits champs ». Les accords sont raides sur les côtés et le centre est toujours à la recherche d’un auteur

Le vote repart depuis les « petits champs ». Les accords sont raides sur les côtés et le centre est toujours à la recherche d’un auteur
Le vote repart depuis les « petits champs ». Les accords sont raides sur les côtés et le centre est toujours à la recherche d’un auteur

L’exploit a été réussi. Le vote dans le miroir des deux candidats à la mairie donne une image miroir même si elle est opposée. Et il projette ses effets dans le champ déjà ouvert des territoires régionaux et dans celui qui est sur le point de s’ouvrir, la bataille d’Arezzo. Oui, car le carrefour de Cortona marque une frontière entre l’avant et l’après, des deux côtés. Avec l’éternel dilemme d’un centre à la recherche d’un auteur, qui devient désormais une pièce trop importante pour ouvrir le champ des alliances, à commencer par Italia Viva e Azione. Le centre-droit et le centre-gauche vont devoir s’en accommoder.

L’entreprise de centre-gauche. Le grand camp qui a expérimenté ici même la formule schleinienne empruntée au leader provincial Croci sort en miettes aux urnes. Andrea Vignini en a été l’interprète courageux, le Parti Démocrate a fait sa part en surmontant les premières résistances internes, mais surtout la contribution des 5 Étoiles a fait défaut, bloquée à 2%. S’agira-t-il d’un projet destiné à aller de l’avant, comme les dirigeants démocrates et cinq étoiles continuent de l’espérer, ou l’échec de Cortona pèsera-t-il sur les futures structures de la coalition élargie ? Et comment l’effet Cortona s’intègre-t-il dans le cheminement vers la montée au Palazzo Cavallo ?

Sur le front opposé, avec la victoire du maire « rebelle », le schéma d’un front à traction civique avance, malgré la montée en puissance des partis de centre droit sanctionnée par le vote européen, notamment dans les rangs du Frères d’Italie.

L’exploit de Meoni. Il raconte la parabole ascendante d’un maire qui, il y a cinq ans, avait la carte de la Ligue en poche et qui aujourd’hui mène le front civique. Les partis ne l’ont pas confirmé, “investissant” dans Nicola Carini, pourtant bloqué à 13%.

Le grand dépassement de Meoni avec seulement deux listes civiques à la remorque ne redessine pas seulement le tableau de Cortona. Car le non à Meoni bis porte le sceau des secrétaires provinciaux de la coalition qui se retrouvent désormais avec « l’adversaire » d’un nouveau maire et d’une présence réduite au conseil municipal, par rapport aux 10 conseillers de Futuro per Cortona. Un cuirassé Potemkine, pour citer un incontournable du cinéma d’antan, qui permettra – malgré les rebondissements politiques toujours au rendez-vous – de naviguer en douceur à la majorité méonienne. La projection sur les régionales confirme la nécessité d’un large champ également au centre-droit pour conquérir la Toscane. L’autre moitié du ciel est le rapprochement civique avec les sept mousquetaires des capitales provinciales dont Alessandro Ghinelli, qui revendiquent la valeur ajoutée de leurs gouvernements. Non pas des porteurs d’eau, mais des co-protagonistes du défi pour Florence. Mariage en vue ? La voie semble libre et la victoire de Meoni à Cortona ouvre la voie, mais au sein de la coalition, tout le monde ne veut pas se mettre la bague au doigt. La FdI a immédiatement compris l’opportunité, s’est montrée ouverte de manière convaincante au syndicat et au projet politique, mais la Ligue est hostile et Forza Italia est perplexe. Ensuite, il y a un autre effet qui affecte ce match. En décembre aura lieu le vote pour le renouvellement du conseil provincial : comment l’équilibre interne au centre-droit va-t-il changer après le vote de Cortona ?

Meoni, on peut l’imaginer, exercera son « poids » électoral dans la représentation territoriale dans la Sala dei Grandi et sur le plan politique au sein de la majorité qui soutient Alessandro Polcri, fermement à la tête du gouvernement si, entre-temps, la réforme des Provinces ne décolle pas. L’effet Cortona n’est pas une affaire à enfermer dans les murs étrusques. Car les comptes, des deux côtés, commencent aujourd’hui.

PREV San Pantaleo, le retour du marché au village est désormais officiel
NEXT Le maire accorde la citoyenneté d’honneur à Pietro Carriglio