L’UE oblige-t-elle les compagnies aériennes à moins polluer ? Les grands noms du ciel répercutent les coûts sur les passagers : les billets augmentent jusqu’à 72 euros

L’UE oblige-t-elle les compagnies aériennes à moins polluer ? Les grands noms du ciel répercutent les coûts sur les passagers : les billets augmentent jusqu’à 72 euros
L’UE oblige-t-elle les compagnies aériennes à moins polluer ? Les grands noms du ciel répercutent les coûts sur les passagers : les billets augmentent jusqu’à 72 euros


L’Union européenne oblige-t-elle les compagnies aériennes à utiliser des carburants moins polluants (et plus chers) pour réduire les émissions de dioxyde de carbone ? Pas de problème : les passagers paient, donc les citoyens. Et peu importe si le secteur et ses principaux acteurs jouissent d’une excellente santé financière, avec des bénéfices vertigineux après les périodes difficiles de la pandémie. Et le […]

POUR CONTINUER LA LECTURE

SOUTENEZ-NOUS

1€ POUR LE PREMIER MOIS


Déjà abonné ?

CONTINUE DE LIRE

L’Union européenne oblige les compagnies aériennes à utiliser des carburants moins polluants (et plus chers) pour réduire les émissions de dioxyde de carbone ? Pas de problème : les passagers paient, donc les citoyens. Et peu importe si le secteur est principaux protagonistes jouissent d’une excellente santé financière, avec des bénéfices stupéfiants après les temps difficiles de la pandémie. C’est le tableau qui se dessine pour les prochains mois, lorsque la réglementation entrera en vigueur nouvelles normes communautaires Dans la question. Mais les grands noms du secteur mettent déjà la main à la pâte. Le premier était Lufthansaqui a annoncé la nouvelle taxe, de 1 à 72 euros selon l’itinéraire et le tarif, sur tous les vols vendus et opérés par le groupe Lufthansa au départ des 27 pays de l’UE et de Royaume Uni, Norvège et la Suisse, pour les billets émis à partir de demain (26 juin) au départ du 1er janvier 2025.

D’après ce qui a été rapporté par presse spécialisécependant, très prochainement, la même décision sera également communiquée par d’autres géants comme Air France-Klm Et British Airways-Iberia (Iag), puis suivie par toutes les autres sociétés du secteur. Ce qui ne traverse certainement pas une période compliquée d’un point de vue économique. Selon le données relatives à 2023 assurée par l’Iata (l’organisation internationale qui regroupe 320 compagnies et représente 83 % du trafic aérien mondial), les compagnies aériennes mondiales ont renoué avec les profits : la bénéfices nets agrégats ils ont atteint 23,3 milliards de dollars, avec une nouvelle amélioration prévue pour l’année en cours (25,7 milliards). Bref, pas exactement la période pour demander à ceux qui volent de faire des sacrifices. Mais c’est tout.

Le groupe Lufthansa (qui comprend également Air Dolomiti, Swiss, EurowingsCompagnie aérienne autrichienne, Bruxelles Airlines et qui opère dans toute l’Europe) l’a dit sans détour : la nouvelle taxe en vigueur à partir de demain sert à couvrir “une partie des surcoûts sans cesse croissants dus aux exigences réglementaires environnementales”. Et encore : « Je exigences de protection le changement climatique dans l’UE nécessite des milliards d’investissements et Lufthansa ne peut pas supporter seule les coûts”, lit-on dans une note de l’entreprise, qui jusqu’à présent offrait à ses clients la possibilité de dépenser davantage pour contribuer à la protection de l’environnement, avec toutefois des résultats risibles ( seulement 4% de ceux qui ont voyagé avec la compagnie allemande y ont participé). Là frais appliqués au client – qui sera indiqué sur les pages de réservation des compagnies aériennes du groupe Lufthansa dans le détail des prix – inclura une partie des frais de mixage prévus par le loiinitialement 2 %, pour le carburant d’aviation durable (SAF) au départ des pays de l’Union européenne (UE) à partir du 1er janvier 2025, les ajustements du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (EU ETS) et d’autres coûts environnementaux réglementaires tels que la compensation et la réduction des émissions de carbone système pour aviation international.

Toutes les obligations qui font partie du «ReFuelEu», l’ensemble des règles européennes qui entreront en vigueur l’année prochaine et obligent les compagnies effectuant des vols au départ d’un aéroport de l’Union européenne à utiliser au moins une partie de carburant durable pour l’aviation (Saf). Dans ce cas également, une échelle croissante est prévue : 2 % en 2025, 6 % en 2030, 20 % en 2035, 34 % en 2040, 42 % en 2045 et 70 % en 2050. Dans ces pourcentages, cependant, une quantité de matières synthétiques Les carburants, appelés e-kérosène, sont également prévus : 1,2% en 2030, 5% en 2035 et 35% en 2050. Il a été calculé que le transition qui conduira à zéro émission d’ici 2050 coûtera aux compagnies aériennes environ 800 milliards d’euros, que les transporteurs “répercuteront” très probablement sur les clients, c’est-à-dire ceux qui utilisent les vols à des fins professionnelles ou touristiques. Selon les estimations, chaque passager risque donc de payer jusqu’à 21 euros jusqu’en 2050. En lisant le Corriere della SeraDe plus, ce chiffre s’élève jusqu’à 35 euros en ce qui concerne leItalie.

PREV «La moiteur et l’humidité sont des facteurs déclenchants»
NEXT Ce splendide ordinateur portable HP Victus avec Intel Core i5-12500H et GeForce RTX 4050 ne coûte que 809 euros (minimum précédent 949 €)