L’Italie d’Egonu remporte la Ligue des Nations de volleyball féminin en battant le Japon

D’Ankara à Bangkok. Comme en 2022, l’Italvolley féminin remporte la Ligue des Nations, reçoit le chèque d’un million de dollars offert par Volleyball World et, surtout, fait le plein de conscience à un mois du début des Jeux de Paris 2024. En finale contre Le Japon termine 3-1 (25-17, 25-17, 21-25, 25-20) avec encore une belle performance italienne de cette première partie de saison. Une épreuve de force, comme le furent la demi-finale contre la Pologne et le quart de finale contre les Etats-Unis, pour une équipe déjà en forme olympique.

C’est une belle Italie, consciente de sa force et capable d’affronter des équipes profondément différentes comme les États-Unis, la Pologne et le Japon avec la même attitude. Mais toujours avec le même résultat.

Pour le moment le triumvirat de la magistrature est également composé de Massimo Barbolini (quelqu’un qui, en tant qu’entraîneur italien, a déjà remporté deux championnats d’Europe en 2007 et 2009) et Lorenzo Bernardi (meilleur joueur du 20ème siècle et vainqueur de tout avec la Génération des Phénomènes) on ne pouvait pas demander plus que ça. L’Italie termine la Ligue des Nations avec seulement deux défaites (pour ses débuts contre la Pologne et sans les vétérans de la finale de la Ligue des Champions et contre le Brésil au terme d’un match très équilibré) et surtout avec un trophée qui ne peut que faire du bien à une équipe qui ira à Paris avec le objectif de remporter une médaille que le volleyball féminin n’a jamais remporté auparavant.

Le match

Lors de la finale contre le Japon, alors que Caterina Bosetti n’était toujours pas au meilleur de sa forme, Velasco a envoyé Orro comme passeur, Egonu comme adversaire, Sylla et Degradi comme attaquants, Fahr et Danesi comme défenseurs centraux et De Gennaro comme libéro. L’approche du match est dévastatrice pour les Italiens qui mettent immédiatement la pression sur les Japonais. Egonu tire quelques tirs en diagonale, Degradi ne fait pas sentir le poids de l’absence de Bosetti (elle est la meilleure buteuse du premier set avec 7 points) et l’Italie vole dans le score, sans se laisser impatienter par l’excellente organisation défensive du Japon. Après avoir remporté le premier, les Italiens continuent de pousser avec la même malice. La défense du mur bleu est également du plus haut niveau et ce sont les Japonais qui ne parviennent pas à suivre le rythme. L’Italie prend alors son envol et s’offre le luxe de franchir ne serait-ce que quelques passes vides, sans douleur compte tenu de la large marge. Mais comme lors de la demi-finale contre le Brésil, le Japon a sorti le lapin du chapeau. Il retrouve son éclat et son ordre en défense et recommence à allonger les échanges, joue avec une plus grande méchanceté compétitive, brise l’inertie des Azzurri et, fort de son enthousiasme, tente de rouvrir le match. Mais la réaction bleue est immédiate. Avec Bosetti sur le terrain et le bras d’Egonu de plus en plus chaud, l’Italie revient au niveau des deux premiers sets et reprend le trophée qu’elle avait déjà remporté il y a deux ans.

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