“Il y avait la possibilité d’aller dans la Lazio…”

L’un des protagonistes de la victoire de la Coupe du Monde 1982 en Espagne s’est exprimé sur les fréquences de Radiosei, Marco Tardelliil s’est concentré sur Latium 360°, du Tudor à la saison échangiste. Tardelli a ensuite révélé un curieux contexte de sa carrière, lorsqu’il a parlé avec Pulici et Chinaglia d’un éventuel transfert à la Lazio, qui ne s’est malheureusement jamais concrétisé.

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Les mots de Tardelli à Radiosei

“J’ai encore de très beaux souvenirs footballistiques du premier Scudetto de la Lazio, d’une équipe très unie sur le terrain et moins en dehors (rires, ndlr), j’ai l’impression d’avoir compris qu’il y avait différentes factions.

Puis mes pensées se tournent vers Vincenzo D’Amico. Pour moi, c’était l’un des plus grands joueurs italiens, fantastique, intelligent, peut-être un peu paresseux, mais vraiment très fort. Je me souviens de Chinaglia, de Maestrelli et d’un football qui malheureusement n’existe plus. Le football a changé, c’est désormais un gros business et c’est tout. Il n’y a plus cette empathie, on laisse peu de choses dans notre cœur.
En parlant de ces personnages, je me souviens que lorsque j’ai quitté la Juventus, j’ai eu une conversation avec Felice Pulici et Chinaglia qui avaient récemment signé pour la Lazio. J’ai essayé de comprendre s’il y avait une possibilité d’aller en Lazio, puis ça s’est passé différemment. Je suis allé à l’Inter, mais il y avait cette possibilité.

Ce championnat a eu des équipes qui ont déçu comme Naples et d’autres qui ont bien réussi comme l’Inter. C’était un championnat ruiné par Naples qui n’existait pas ou par la Juventus et Milan qui n’ont pas fait de leur mieux. Ce n’était pas une saison incroyable, disons que maintenant la vraie bataille c’est pour les places en Europe.

Tudor?

Tudor est un excellent entraîneur, il joue très bien, ce n’est pas facile de prendre la fuite. Il sera crucial de comprendre quelles intentions le club aura cet été, je suis curieux de savoir si le club lui donnera un gros coup de main. Cela dépend du type d’équipe qu’il veut former, qu’il s’agisse d’une équipe gagnante ou d’une équipe qui peut flotter.

Je pense que l’Italie peut bien réussir au Championnat d’Europe, cela dépend aussi de la manière dont certains individus arrivent à l’événement. Je pense à la façon dont, par exemple, Scamacca parviendra au Championnat d’Europe qui est celui qui peut garantir des buts. Il fut fortement encouragé par Spalletti. Disons que je souhaite qu’il fasse ce que Paolo Rossi a fait en 1982.”

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