Incendie de Camaldoli à Naples, accusations des procureurs : “La main sur les fonds de remise en état”

Incendie de Camaldoli à Naples, accusations des procureurs : “La main sur les fonds de remise en état”
Incendie de Camaldoli à Naples, accusations des procureurs : “La main sur les fonds de remise en état”

Oui, d’accord, peut-être que dans quelques semaines on se rendra compte que mettre le feu à certains des Camaldoli C’était un bon moment. Ou un gars insouciant.

Comme ce type d’humeur festive qui, il y a un an, avait exagéré avec les feux d’artifice, ou tel étudiant en quête de légèreté après le premier examen final, ou encore un couple d’amoureux en quête d’intimité, insouciants au point de jeter une cigarette encore allumée. cigarette dans les sous-bois. Des hypothèses sont toujours possibles quand on parle d’incendies au début de l’été, mais elles ne suffisent pas à déblayer le terrain des hypothèses d’investigation cultivées en ces heures au parquet.

Oui, car suite au dernier incendie survenu sur la colline de Camaldoli, un dossier d’enquête a été ouvert aux plus hauts niveaux du bureau d’enquête napolitain. Pleins feux sur l’économie d’urgence, à commencer par l’enlèvement des débris spéciaux après un incendie ; le jeu lié aux travailleurs saisonniers et les intérêts des sociétés mixtes qui interviennent dans les travaux de réaménagement et de définition des canaux de drainage, au lendemain d’un événement désastreux comme l’incendie de ces heures.

ARRIÈRE-PLAN

Hypothèse incendie criminel, le pool d’enquête sur les délits contre l’environnement et le territoire est à l’œuvre, sous la coordination du procureur adjoint Antonio Ricci. Contrôles en cours, liaison étroite avec la police forestière, quelques points ressortent des toutes premières investigations : la date et le lieu du déclenchement. Espace et temps, les deux faces d’une même médaille. La petite main qui a déclenché l’incendie l’a fait en étudiant bien les mouvements, en réfléchissant à la trajectoire de son action et, en particulier, au timing.

En résumé, les incendiaires ont agi un jour marqué en rouge, le premier jour d’alerte chaleur de l’été, aux heures de chaleur torride, sachant qu’ils pouvaient compter sur l’effet de surprise, mais aussi pour pouvoir en tirer profit : obtenir le maximum résultat, en ce qui concerne les dégâts possibles, compte tenu des conditions très chaudes et d’une légère brise qui a contribué à propager les flammes pendant la nuit.

LE DÉCLENCHEUR

Police forestière au travail, il y a une première remarque : le déclencheur de l’incendie a été trouvé dans une zone du domaine public, sur la crête proche de la zone ouest de Naples. Les flammes n’ont pas touché des parcelles de terrain privées, mais ont touché quelques pylônes électriques. Un plan qui semble avoir été étudié sur la planche à dessin, dans une intrigue déjà vue.

La voiture de secours est en mouvement. Ou plutôt : la machine économique d’urgence, qui débloque rapidement l’argent public. Une fois les flammes éteintes, il faudra enlever les débris. Libérer (ou créer de toutes pièces) les caniveaux de drainage, ceux qui servent à évacuer l’eau de pluie les jours les plus sombres ; il faudra alors lancer un plan de réaménagement et de sécurisation de la zone.

C’est tout un monde économique qui est revitalisé, d’ailleurs avec la procédure d’urgence. Les acquisitions et les missions, l’attribution des tâches et l’organisation des groupes de travail suivront. Le tout en l’espace de quelques jours, du moins pendant toute la durée de l’été. C’est dans ce contexte que travaillent les enquêteurs du parquet de Naples, dirigés par le procureur. Nicolas Gratteri, dont la terre d’origine – nous parlons de la merveilleuse Calabre – est traversée chaque année par des incendies malveillants.

LA PRÉCÉDENTE

Il va sans dire que toute la zone de Camaldoli est traversée par les forces de l’ordre ces dernières heures, pour tenter de récupérer des éléments capables de limiter d’éventuelles responsabilités. Il y a un an, un incendie a ravagé un morceau de colline, mais – du moins à cette occasion – tout a été attribué à la responsabilité d’un restaurateur qui avait allumé un feu d’artifice pour les clients de son restaurant. La banalité du mal, si l’on pense aux dégâts causés au territoire. Les années précédentes, la partie vésuvienne était visée. Même dans ce cas, les épisodes accidentels cèdent la place à une enquête systémique. L’objectif est clair : nous visons ceux qui débloquent l’argent public, grâce à l’économie d’urgence, à ceux qui attendent le bon moment pour revêtir l’uniforme des (fausses) sentinelles du territoire.

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