La Camorra à l’hôpital de Naples : « De faux certificats ici »

La Camorra à l’hôpital de Naples : « De faux certificats ici »
La Camorra à l’hôpital de Naples : « De faux certificats ici »

Une usine à faux accidents de la route. Pendant des années, c’était aussi leHôpital San Giovanni Bosconet d’enquêtes (trois en quelques années) et de contrôles administratifs.

À l’hôpital via Briganti, il existait un marché : celui des fausses informations, grâce aux scanners et radiographies techniquement vrais, mais faux. Dans quel sens? Ils appartenaient aux dossiers médicaux de patients ayant effectivement transité par l’établissement de santé, mais ont été volés et collés dans des demandes d’indemnisation pour dommages à présenter aux compagnies d’assurance, pour justifier l’existence d’accidents qui ne se sont en réalité jamais produits.

Il arrive (ou est arrivé) à Saint Jean Bosco, hôpital sur lequel le président de la région revient pour s’exprimer Vincenzo De Luca, qui – lors de l’émission sociale en direct d’hier – a rappelé l’importance du blitz policier qui a abouti à onze arrestations : “Un pas en avant, mais la bataille doit continuer”. Le gouverneur a expliqué : « Il y a eu un pas en avant, la bataille doit continuer au fil des années. Entre-temps, nous exprimons notre appréciation pour le travail accompli et pour le travail de lutte contre les organisations criminelles. Ce qui a manqué pendant ces heures, c’est de rappeler que la lutte contre la Camorra est menée par la Région Campanie depuis 2016, il faut rappeler qu’en décembre 2018 il y a eu ma première demande pour la création d’un commissariat de police à San Giovanni Bosco , au Préfet Carmela Pagano, demande renouvelée en juin 2019, puis en janvier 2020, entre-temps nous avons chassé les présences de la Camorra, ceux qui géraient le bar sans en avoir le droit, celui qui avait aménagé un parking dans un espace public. Un travail extraordinaire a été fait, nous proposerons à nouveau les images du directeur de l’ASL Napoli 1, Ciro Verdoliva, qui a chargé physiquement les structures du bar éliminé sous les menaces des gérants. Il y a des années de travail derrière nous pour la légalité et la propreté”, a-t-il conclu. DeLuca.

La trame de fond

Enquête menée par les procureurs du parquet de Naples Alessandra Converso et Daniela Varonesous la coordination du député Sergio Ferrignole personnage central de la dernière enquête s’appelle Gennaro Menetta, née Maradona. Pour le moment Menetta est introuvable, il n’a pas été atteint par les menottes signées par le juge d’instruction Federica Colucci. Un passé de conseiller municipal, dans le personnel d’une entreprise de nettoyage en activité depuis des années à San Giovanni Bosco, selon le repenti “Maradona”, a été dans les bons et les mauvais temps en ce qui concerne les constatations médicales.

Les noms des médecins et des professionnels (qui ne travaillent plus à San Giovanni Bosco aujourd’hui) sont dans les documents, les contrôles continuent de faire face à un phénomène qui semble s’enraciner depuis un certain temps dans l’ombre de nos structures sanitaires. Il y a quelques années, la fabrique des fausses déclarations tel était le titre attribué à Loreto Mare (ici aussi, aujourd’hui, une vaste remise en état), tandis qu’aujourd’hui nous parlons à nouveau de San Giovanni Bosco.

Et des constats et des notes émergent qui attestent également d’interventions précises d’ordre administratif. Récemment, il est revenu au directeur de l’ASL Napoli uno Ciro Verdoliva signer une note qui faisait justement référence à l’attitude prise à l’hôpital par l’ancien nettoyeur Manetta. Une note dans laquelle le directeur rapportait une phrase menaçante (« directeur, êtes-vous toujours dans cet hôpital ? »), qui a visiblement fini par être examinée par les enquêteurs de la DDA de Naples. Une affaire qui attend désormais le déroulement de l’enquête, les carabiniers du commandement provincial traquant l’ancien conseiller et nettoyeur, qui “contrôlait le service de radiologie”.

PREV «Notre vie est comme un cauchemar» Gazzetta di Modena
NEXT Après l’attaque de Mondialpol, le gang s’est caché à Sassari La Nuova Sardegna