Verstappen l’emporte sur Norris et Hamilton. Leclerc cinquième devant Sainz

Les leçons de Max, le retour de Lewis. Une autre déception chez Ferrari

«J’ai perdu la course au départ, dommage car nous avions une super voiture». Encore un regret, encore une occasion manquée. Au Canada, il s’en est pris à la stratégie et à l’équipe, cette fois-ci à lui-même : “J’ai commis une erreur”. La différence entre un excellent pilote et un champion, Norris a laissé une ouverture à Verstappen et cela l’a dévoré. A quelques mètres du départ, Russell profite du marquage des deux premiersprend la tête et dépasse tout le monde depuis la quatrième position.

Mais il ne tient pas longtemps là-haut, car Max martèle dans les premiers tours et l’attaque sans pitié. Lando doit reconstruire sa course, alors que la Ferrari n’a jamais été en course. Et les seules étincelles sont venues du duel à domicile au début quand Carlos a déjoué Charles et il s’est mis en colère. Les positions se sont finalement inversées entre ordres d’équipe et stratégies discutables, qui ne changent rien au terme d’un examen qui s’est mal, très mal passé. Il n’y avait pas de rythme en qualifications et il n’y en avait même pas en course, Leclerc avec les pneus les plus rapides n’a même pas pu prendre la quatrième place à Russell qui roulait en pneus durs.

Mercedes monte sur le podium pour la deuxième course consécutive, cette fois avec Lewis Hamilton qui n’avait plus vu le top 3 depuis l’année dernière. Dans la semaine de l’histoire d’e-mail anonyme. L’équipe de Toto Wolff, l’équipe de Vasseur, est cependant en déclin et constitue actuellement la quatrième force. Après la catastrophe au Canada, ils ont terminé cinquième et sixième sur la piste qui, plus que quiconque, identifie les forces et les limites d’une monoplace. Les développements n’ont pas fonctionné, Charles a terminé avec un écart de 22”7 sur Verstappen. Une éternité. A Barcelone, depuis que la piste a changé, les virages sont devenus presque aussi rapides qu’à Silverstone. Et le Rouge est en difficulté. Une terrible manière d’ouvrir le triplé européen, le mois avec cinq rendez-vous en six semaines. Le triomphe de Monaco avait fait illusion et suscité des attentes au-delà de toute mesure. De Catalogne vient une douche froide et la conscience de devoir travailler dans un combat désormais à 3-4 où le phénoménal habituel Verstappen continue de faire la différence.

Pérez, qui l’a vu ? Il a commencé onzième et a terminé huitième, derrière lui dans les points on retrouve les Alpines avec Gasly et Ocon, pour Briatore une petite joie à ses débuts en tant que consultant spécial. L’ère Verstappen a commencé à Barcelone en 2016, la légende du Néerlandais perdure. Mais les autres arrivent, c’est dommage que Ferrari soit en bas du groupe.

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