‘Ndrangheta en Lombardie, ce jour de 1990 où la « férocité » des clans a explosé dans la rue

‘Ndrangheta en Lombardie, ce jour de 1990 où la « férocité » des clans a explosé dans la rue
‘Ndrangheta en Lombardie, ce jour de 1990 où la « férocité » des clans a explosé dans la rue

LAMEZIA TERME Tout s’est passé en quelques instants ce matin du 11 avril 1990. Ceux qui parcouraient la route provinciale SP 40 Melegnano-Binasco, à Carpiano, imaginaient en effet tout sauf assister à à une exécution inspirée de la ‘Ndrangheta juste sous vos yeux.
Les voitures font toujours la queue à cette heure de pointe, il vient de sonner 9 heures du matin, et c’est à ces moments-là qu’une voiture, uneAlfa Roméo 33, est flanqué d’une moto rouge et blanche de grosse cylindrée. A bord de ça Honda600 il y a deux personnes, mais ce sera l’un d’entre eux qui tirera au moins six coups de feu, un magnum 357, dirigés vers le conducteur, avant de s’enfuir à plein régime, au-delà du carrefour de feux tricolores avec la SS 412. Quelques instants donc, les utiles mettre fin à la vie d’Umberto Mormileéducateur à la Prison de l’Opéra de Milan.

Les carabiniers de la gare de Melegnano qui arriveront sur place retraceront son identité : ce seront eux qui le retrouveront Mormile à l’intérieur du cockpit, sans vie, les ceintures de sécurité bouclées, et des trous d’entrée de balle dans le cou. Les passants ne pourront pas dire grand-chose : certains disent avoir entendu des bruits, d’autres disent qu’une moto est passée à grande vitesse, mais personne ne fournira d’éléments décisifs aux enquêteurs. Alors que les militaires n’avaient aucun doute : ça devait être une action violente et ultra-rapide et, compte tenu de l’absence de douilles, réalisée à l’aide d’un revolver.

(Photo : IlCittadino.it)

Les tueurs à bord de la Honda ne pouvaient pas imaginer que dans la file, à quelques dizaines de mètres d’eux, se trouvait un carabinier en repos. En effet, c’est lui qui reconnectera la moto qui l’avait dépassé au lieu du meurtre, en notant le numéro de plaque d’immatriculation. Dès le prochain chèque il s’est avéré que la Honda 600 avait effectivement été volée à Milan le 16 mars 1990, puis elle a été retrouvée par une autre patrouille de carabiniers le même 11 avril 1990 à 16 h 20, garée via Buozzi, dans la commune de Locate Triulzi, non loin du lieu de l’assassinat. Une dame a alors rapporté avoir remarqué ce matin-là vers 9 heures “un jeune homme d’environ 30/35 ans à proximité de la moto et qui s’est ensuite éloigné et est monté dans une voiture de couleur claire” une Renault avec deux autres personnes à bord, avant de repartir en paix.

Les faits procéduraux ont ensuite permis à des mesures judiciaires d’affirmer la responsabilité pénale avec des peines désormais devenues définitives. et des auteurs de l’assassinat d’Umberto Mormile, Antonio Schettini et Antonino Cuzzola, le premier identifié comme le tueur qui a effectivement tiré les coups de revolver, le second comme le conducteur de la moto, à la fois les instigateurs et les créateurs : Franco Coco Trovato, Antonio Papaliatous les quatre déjà condamnés en 2005 et Domenico Papaliace dernier seulement en 2011. En mars de cette année et près de trente-quatre ans après le crime, la magistrate milanaise, Marta Pollicino, a infligé 7 ans de prison. aux repentis Vittorio Foschini et Salvatore Pace, coupables de « s’être mis à la disposition des instigateurs de l’assassinat en fournissant des armes et des moyens ».

Dans les motifs – plus de 170 pages – selon les juges la reconstitution de l’assassinat, dans sa planification, sa conception et son exécution matérielle, constitue “un fait désormais définitivement établi”, il n’y a plus de profils contestés, ainsi que l’identification des instigateurs. et les auteurs de l’assassinat, ni l’identification des exécuteurs matériels, “puisque sur les deux aspects, autant de mesures judiciaires ont été intervenues, qui sont désormais devenues irrévocables”. Compte tenu de l’époque « historique » à laquelle l’acte meurtrier a été commis et du caractère incontestable lien entre celui-ci et le phénomène associatif d’origine Ndrangheta et compte tenu également de la figure “institutionnelle” de la victime, étant éducateur à la prison de l’Opéra de Milan, une multitude d’hypothèses d’investigation se sont développées sur ce point, induites par des affirmations à caractère politique ou terroriste, ou par des déclarations de “collaborateurs de justice”. Pour les juges, en effet, les sources de preuve sont « multiples et multiples » et sont de nature diverse, « documentaire et déclarative ». Et les juges rappellent par exemple les mesures judiciaires, les peines irrévocables qui ont défini les maxi procès des années 90, « Wall Street », « Nord-Sud » et « Compte à rebours », mais aussi les peines irrévocables des années 2000 qu’ils traitent. directement avec l’affaire du meurtre, infligeant de lourdes peines aux auteurs et aux instigateurs. ([email protected])

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